Edward Hopper
Je me suis rendue à cette exposition du Grand Palais, succès incontesté de ce début d'année, où certains n'auront pas hésité à braver la pluie durant plus de 4 heures pour entrer ! (images du net)
L'oeuvre de l'homme est à la hauteur de l'attente, car même si le début de l'expo tire un peu en longueur, le visiteur chemine au travers les croquis, gravures et aquarelles avant d'atteindre la dernière salle où les ultimes peinture de l'artiste s'imposent comme autant de géniale perception des perspectives mises en lumière.
Ce qui m'a le plus touchée, c'est cette façon presque photographique qu'a Hopper de mettre en valeur les maisons.
La lumière qui transparait du sujet est une invitation à entrer dans la toile.
The Lighthouse Hill, New York pavements, the gas, Nightawks ou Portrait of Orleans sont autant de témoignages du passé mais sont surtout une manière très particulière de représenter le monde qui nous entoure où, l'impressionnisme rejoindrait presque le surréalisme à la Magritte (enfin, à mon goût...). Pas de pointillisme mais des ciels qui semblent brossés, des intérieurs peints au rouleau qui, si on prend le temps de les observer, laissent apparaitre les reflets du soleil au travers d'une vitre ou bien la lumière si particulière d'un coucher de soleil...